Esprit olympique et réconciliation

La situation politique de notre pays qui a suivi les différentes élections pouvait nous faire craindre le pire quant à l’ambiance qui régnerait pendant les Jeux Olympiques et Paralympiques. Leurs détracteurs ne manquaient pas de s’engouffrer dans la brèche en prédisant des catastrophes dans l’organisation, un Paris saturé et invivable, des transports en commun défaillants et une délinquance en flèche. Une bonne partie des Parisiens (au moins ceux qui le pouvaient) fuyant la capitale…

Visée en premier par des actes de terrorisme, la SNCF et son personnel ont donné une première belle image de solidarité en déployant des moyens humains et matériels colossaux pour réparer ces sabotages en un temps record.

Puis ce fut la soirée d’ouverture, plébiscitée dans le monde entier, même si quelques incompréhensions sont apparues… vite balayées par l’engouement populaire. Quelques tentatives de récupérations politiques ont bien été tentées, vite éteintes par la sérénité des premiers jours de compétition : organisation des transports parfaite, une capitale propre et apaisée, des forces de l’ordre en nombre mais discrètes et au service des supporters et des touristes, des bénévoles souriants et efficaces, tellement contents d’être là et de profiter de cette embellie.

Sans verser dans l’angélisme, ne pourrions-nous pas, au moins pour quelques temps, promouvoir cet esprit olympique ? Sans fuir les dures réalités de notre société, pourquoi ne pas se dire que des choses simples sont possibles : s’écouter, se parler, se respecter, s’aider.

Nous avons la chance d’avoir sur notre territoire une multitude

d’associations qui œuvrent au quotidien pour le bien de tous : rejoignons-les.

Dans la foulée de nos excellents résultats aux Jeux Olympiques et Paralympiques, nos clubs sportifs vont connaître une vague d’inscriptions, tous ne pourront pas faire face. Ne soyons pas seulement des consommateurs, devenons acteurs. Notre jeunesse a besoin de sports, mais nous, parents, devons aussi apporter notre pierre à l’édifice : engageons-nous !

Et comme le disait si bien JF Kennedy : « Ne demandez pas ce que votre pays peut faire pour vous. Demandez ce que vous pouvez faire pour votre pays ».

Bonne rentrée à tous

Beaupréau-en-Mauges, Cap 2026
Ensemble partageons demain

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Changer de cap ?

On peut déplorer le résultat des élections européennes avec la montée de l’extrême droite et se satisfaire encore une fois du sursaut républicain aux Législatives. Mais cela ne suffit plus et ne suffira pas à l’avenir. Il faut sortir de la politique ultra libérale actuelle, au niveau de l’état, des régions, des départements, des communes.

La politique ultra libérale, c’est quoi ?

C’est une politique en faveur uniquement du marché, du MEDEF. Avec les nombreuses suppressions de postes dans tous les services, les restrictions budgétaires, l’abandon des services publics, les bas salaires, la précarité des emplois, elle propage le sentiment d’exclusion pour une grande partie des citoyens et les pousse vers l’extrême.

Localement, nous nous croyions préserver de ce fléau. Le réveil est brutal et le résultat des élections a surpris beaucoup d’élus de la majorité. Vont-ils s’interroger, modifier leur action pour plus d’équité, plus de logements, plus de transports publics, défendre la santé, l’école publique ? On peut en douter tant le logiciel libéral est ancré dans leur pensée.

Nos concitoyens méritent mieux que cela. Les élus de la minorité continueront à agir dans ce sens.

Claudie Léon, Christelle Annonier 
Didier Lecuyer, David Terrien,
"Beaupréau-en-Mauges en Transition
Écologique Sociale et Démocratique"
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